Episode 12: Cultural Centers and Language

season 2 episode 12


Le Centre Culturel Indien de Saskatchewan (SICC) joue un rôle important dans la sensibilisation de la population à la culture autochtone. Grâce à celui-ci, plusieurs institutions ont ouvert leurs portes en Saskatchewan. Nous jetons aussi un coup d’oeil du côté de Kanehsata:ke (Québec), au Centre des Langues Autochtones Tsi Ronterihwanonhnha.

1ière partie

Linda Pelly Landrie a travaillé au SICC dès sa fondation. Elle en est maintenant devenue la présidente. Elle est très heureuse de nous présenter les accomplissements du centre, et avec raison. Le SICC est à l’origine de la création du Collège Indien de Saskatchewan, de l’Institut Indien des Technologies de Saskatchewan, du Programme des Services Sociaux Indiens et du Programme de Formation et d’Enseignement Indien.

season 2 episode 12Chaque année Edie Hyggen amène ses étudiants à la bibliothèque du SICC. Nous aurons aussi l’occasion d’y rencontrer ses élèves.

Le Conseil de Préservation Linguistique du SICC est financé par “Saskatchewan Aboriginal Language Initiative”. Chaque année les membres du Conseil se réunissent pour développer des tactiques de financement, partager leur matériel didactique et créer des mots nouveaux, adaptés à la technologie.

Nous rencontrons Velma Goodgeather, une Dakota de Standing Buffalo, ainsi que Elaine Hay, une Dené de Black Lake. Elles sont toutes deux membres d’un Conseil de Préservation Linguistique.

season 2 episode 122e partie

À Kanehsata:ke, un petit centre de ressources linguistiques fait face à des coupures budgétaires douloureuses. En effet, le Conseil de Bande a coupé de 90% le budget prévu pour la langue. Le Centre “Tsi Ronterihwanonhnha Ne Kanien’keha Owen:na Orihwa’shon:’a” a malheureusement dû congédier plusieurs employés.
Nous rencontrons Ellen Gabriel, illustratrice et technicienne du programme d’enseignement. Elle nous parle de la situation du Centre.

season 2 episode 12Gardien de la langue

Nous vous présentons ici la regrettée Pauline Pelly. Cette femme était un défenseur farouche des droits des autochtones dans les traités. Elle prônait la revitalisation des traditions, de la langue, de la culture et encourageait particulièrement l’éducation des Premières Nations. “Survivante” d’un pensionnat, elle a ensuite poursuivi ses études en sociologie. Son plus grand accomplissement a été, selon elle, de réaprendre sa langue maternelle; le saulteaux. Sa fille ainsi que d’autres personnes lui rendent hommage.